MÜSIQUE
Minuit Moins Le Quart
Après des années sur les routes de France, plus de 200 dates et 2 EPs, le groupe sort « Minuit moins le quart ». Ce premier album livre une traversée poétique de la ville la nuit. Il restitue l’énergie électrique des concerts de ZARHZÄ et la variété des palettes sonores qui les façonnent. On y reconnaît, par bribes, l’énergie ravageuse de la Mano Negra, la chanson voyageuse des Zoufris Maracas et l’ambiance cuivrée d’un Goran Bregovic.
Cet album est aussi l’occasion d’explorer de nouveaux territoires sonores. « Electriciudad » mêle textes ciselés et rythmiques trip-hop pour raconter la chute d’un homme pris dans une spirale de rupture et de factures. « Vida Loka » résonne comme un hymne festif aux routines suffocantes. « Apuesta » offre une virée bouillonnante et poétique dans les nuits de Rio et de Paris. En somme, « Minuit moins le quart » nous invite à « parier sur la nuit ». Ce titre n’a rien d’anodin. C’est l’heure où des gens qui ne se connaissent pas se laissent happer par la nuit pour danser, se révolter et s’enlacer.

Saoul'Orage
Avec une centaine de dates au compteur, ZARHZÄ sort en 2021 son second EP : « Saoul’Orage ».
L’ivresse traverse les cinq titres qui le composent : des routes de tournées, empreintes de camions pétés et de rencontres intenses (« Danser Saoul ») ; de populations confinées, aspirant à circuler librement et faire la fête (« Bouge Ton Boule ») ; d’alcoolisme raillé avec humour (« J’tize Un Peu Trop ») dans un contexte d’achèvement du monde industriel (« Ouvrier »). La soif du « Dehors » est latente dans une période où les interdictions de concerts pleuvent et la crise intensifie les dégâts sociaux et écologiques d’un capitalisme toujours un peu plus absurde et barbare.

95.1
95.1, fréquence de la Radio Argendeuil – la radio de l’Argent et du Deuil financée par des milliardaires déchus -, ZARHZÄ y officie en maître de cérémonie hertzienne au rythme de sa Pskratatouille Sonör.
Premier opus de cette troupe fantaisiste et déchaînée, il n’en est pas moins un condensé de ce que le groupe peut proposer sur scène, teinté de modulations plus calmes venues d’une envie de proposer quelque chose de légèrement différent par rapport au live qui, lui, se veut extrêmement puissant et explosif.
« Quand s’éveille le hibou sonne l’heure des 400 coups »
