Minuit moins l'quart - Paroles
Apuesta
R: Le apuesta por la buena noche
Con amor sin sangre en tu calle caliente
Apuesta por la noche
Mascando tu cuerpo con sabor
Apuesta apuesta
Apuesta por la buena
Apuesta apuesta
Apuesta por la noche
Minuit moins le quart
J’ai mis plein phare
Un autre jour démarre démarre
Minuit moins dix fuit la police
Minuit moins cinq danse sur le zinc
Minuit éteint la tyrannie
Des étincelles, des insomnies
Fonce tête bêche dans les brèches
Des trompettes qui zig zag
Manifs sauvages
Du piment dans les sentiments
Minuit moins le quart dans les tier-quar
Sur les ronds-points des villes dortoirs
Un autre jour démarre démarre
R: La noche
Con amor sin sangre en tu calle caliente
Apuesta por la noche
Mascando tu cuerpo con sabor
Apuesta apuesta
Apuesta por la buena
Apuesta apuesta
Apuesta por la noche
Minuit pile s’empare de la ville
Tous sur le grill, chauffons la bile
Peuple bouillant prenant lebouillon
À mille brouillons de révolution
D’un battement de cils, ça part en vrille
La foule s’enfuit et s’éparpille
Les barbares agitent les gyrophares
Dans les trois quart des capitales
Des jeunes noires dansent entre les balles
Des cris des râles, des pluies d’étoiles
Opapa parie sur la nuit
Celle qui surgit comme une furie
Dans les pogos au comicos
Dans les slaloms, les chasses à l’homme
Opapa parie sur la nuit
Celle qui surgit comme la noche
Apuesta apuesta apuesta por la noche x4
Apuesta por la noche
Con amor sin sangre
Tu calle caliente
Apuesta por la noche
Con amor sin sangre
Tu calle caliente
Apuesta por la noche
Apuesta por la noche
Con amor sin sangre x2
Apuesta por la noche
Tu calle caliente
C'est l'été
C’est toute l’année
Qu’on attend les congés payés
Pour se lâcher enfin
Hors de chez nous
Retrouver du bagout
Toutes nos économies
Qu’on claque en un mois et demi
Où l’on revit dans le midi
Soleil pétanque et Platini
C’est des souvenirs
Des moments de plaisir
Retraite en ligne de mire
Petits-enfants jusqu’au Cachemire
Nous les français
Peuple vacancier
Soudés par l’été
Où l’on sait s’oublier
R : C’est la zarhzaille et c’est l’été
Embouteillage de tout côté
C’est la zarhzaille et c’est l’été
Y’a plus d’travail que des planqués
C’est la zarhzaille et c’est l’été
Embouteillage de tout côté
C’est la zarhzaille et c’est l’été
Passe passe passe sur la tournée
C’est toute l’année
Qu’on travaille à moité payé
Auto-entrepreneurs
Le CDD est périmé
Et l’on ne compte plus ses heures
Pour livrer les beaux quartier
Les longs trajets pour récurer
Le fessier des personnes âgées
Mamie m’a dit
Que c’est du pain béni
Que le progrès est infini
Pour la jeunesse d’aujourd’hui
Toi t’épargnais,
Nous on ne fait que s’endetter
Pour tenir le mois entier
Conjurer la hausse du loyer
Et même fauchés,
Pour une virée en bord de mer
Et tant pis pour les frais bancaires
On prend le vent du Finistère
Nous les français
Peuple vacancier
Soudé par l’été
Où l’on sait s’oublier
R : C’est la zarhzaille et c’est l’été
Embouteillage de tout côté
C’est la zarhzaille
et c’est l’été
Dépassé passé mon camion rouillé
C’est la zarhzaille
et c’est l’été
Embouteillages de tout côté
C’est la zarhzaille et c’est l’été
passe passe passe sur la tournée
C’est toute l’année
Qu’on bave sur les cryptomonnaies
En quelques clics devient rentier
L’avenir sera financier
Bornes dépassées, rêvasser,
Tiens, voilà l’été
On n’a pas passé l’année à s’aliéner pour déserter
Perte de repère, j’plante ma tante berbère
Ça sent le festival sur la station Total
Camping sauvage
Crame le péage
Minuit moins le quart, barbeuc Ricard
A 5 étoiles sur le routard
C’est la zarhzaille et c’est l’été x3
Carnaval toute l'année
R: Je marche dans la ville masquée
Dans mon costume de zèbre
Oui mon pays a pris la fièvre
Carnaval toute l’année !
L’attestation rayée
Dans ma poche Kangourou percée
J’ai fait le lièvre à Saint Lazare
Pour échapper aux armoires de la RATP
Portique de sécurité
Mon 110 mètres haie
Les pitbulls dans leurs bulles
Voient que ça pullule et moi j’emballe le bal
Des animals en noir et blanc
Sortis de leurs étales. Tu fais sem-
-blant d’être bien dressé
Dans ton costume Costard Castor Cosmique
T’es déguisé comme toute ma clique
Qui s’est enfuie de Thoiry
Enzèbrez-vous ! Enzèbrez-vous !
Pour monter sur Paris
Au Bal de la Zarhzäille
Faut que ça déraille
Trouver la faille
Est capital
R: Je marche dans la ville masquée
Dans mon costume de zèbre
Oui mon pays a pris la fièvre
Carnaval toute l’année !
Je suis un ayatollah vert
Fanatique de Prévert
Un islamo-gauchiste, transhumaniste,
Fils du traité de Maastricht
On m’a conçu dans les WC
De la banque HSBC
En lévrier, un soir d’été
Pour mieux passer février
92 calibres 12
L’Europe sabote ses derniers rêves
Et dans ses Gênes règne la guerre
Comme au G20 de 2001
Enzébrez-vous ! Enzébrez-vous !
Comme mon pays devient flou
Enzébrez-vous ! Enzébrez-vous !
Et que le bal redevienne fou !
R : Je marche dans la ville masquée
Dans mon costume de zèbre
Oui mon pays a pris la fièvre
Carnaval toute l’année !
Papa Toñio / Maman Chéper
Monsieur Toñio sort les vieux meubles de son garage
Monsieur Toñio sort un whisky de 8 ans d’âge
Monsieur Toñio sort un cadavre de son garage
Monsieur Toñio respire l’adage, ça sent la
Chouille mauvaise présage
Il est 8h Timo Chéper a mis ses clefs dans le frigidaire
Adam roupille sur le canap’, viré de chez lui depuis mardi
Péraf écrit des poèmes en tout p’tit
Personne comprend mais c’est joli
On vide les verres de la fête d’hier
Pour pouvoir les remplir ce soir
R : Et Papa Toñio est en haut
Ses lunettes noirs son gros bedo
Et Maman Chéper est en bas
Met du whisky dans le chocolat
Et Papa Toñio est en haut
Ses lunettes noires son gros magot
Et Maman Chéper est en bas
Met du whisky dans chocolat
Il est midi et l’oiseau fou déboule en rage depuis Paris
Avec sa maison sur son dos, on l’a expulsé du Mc Do
Docteur Lolo psychanalyse entrée permise que pour les filles
C’est l’heure de la sieste des chats de gouttières,
On planque des semis dans leurs litières
Le potager s’est révolté, les vegans s’y font attraper
A 16h Gaft vient répéter, y feront gaffe où ils mettent leurs pieds
R : Et Papa Toñio est en haut
Ses lunettes noirs son gros bedo
Et Maman Chéper est en bas
Met du whisky dans le chocolat
Et Papa Toñio est en haut
Ses lunettes noires son gros magot
Et Maman Chéper est en bas
Met du whisky dans chocolat
Papa Toñio
Maman Cheper
Maman Cheper x 2
Papa Toñio
Dernier train d’1h31, Lucien ramène 100 colombiens
Derrière Colombes y’a Argendeuil, un train qui fonce dans notre jardin
Petit Quinquin tape sur l’bazar, Don Pucci hurle dans sa clar
L’enfant sauvage fait un carnage, s’en fout demain part en voyage
Ca s’balkanyse dans tout l’tierquar, tous les voisins se sont rejoints
Pour porter plainte un jour d’astreinte, et ouais le bruit ça crée du lien
Ça crée du lien !
R : Et Papa Toñio est en haut
Ses lunettes noirs son gros bedo
Et Maman Chéper est en bas
Met du whisky dans le chocolat
Et Papa Toñio est en haut
Ses lunettes noires son gros magot
Et Maman Chéper est en bas
Met du whisky dans chocolat
Papa Toñio
Maman Cheper
Maman Cheper x 2
Papa Toñio
Les oiseaux de tapage
Fe fe fe fe festa
Festa na favela
Fe fe fe fe festa
Festa Cataluña
Fe fe fe fe festa
Festa na favela
Fe fe fe fe festa
République Praça
Allez allez comme ça
Tu bouges un peu comme ça
T’esquives un peu comme ça
Les coups bas les coups bas les cuba libre
Collé serré sur le pavé (hé hé)
BNP à gauche (hé hé)
La SoGé à droite (hé hé)
Ça brûle comme ça
R: Aux oiseaux de tapage on ne donne qu’un dessein
Maintiens ton pays sage et lave t’en les mains
Aux oiseaux de passage on donne toujours raison
Qu’importe le paysage, qu’importe la saison
C’est l’avant, c’est l’avant, c’est l’avancée
C’est la percée
Envoyée lyrique
Sous les boucliers
Ça fait des soirées VIP
Pour remonter le PIB
Ate o chão chão chão
On se tient au chaud chaud chaud
Twerkez twerkez
Sans se faire cercler
La batucada à la baraka
Prends-moi prends-moi sur la route
Laisse-moi pas l’ombre d’un doute
Prends-moi prends-moi sur la route (si tu le veux bien)
Je voterai pour toi demain
R: Aux Oiseaux de Tapage on ne donne qu’un dessein
Maintiens ton pays sage et lave t’en les mains
Aux Oiseaux de Passage on donne toujours raison
Qu’importe le paysage, qu’importe la saison
Chassez les chasseurs les sages avant d’être chassés
Jartez les charters les chars avant d’être jartés
Muzika
Elle a des trous dans ses fringues
Et la bringue pour seringue
Elle se douche dans les cimetières
Et s’emporte comme la mer
Quand elle chante ses galères
Muzika populaire
Elle fait l’amour sur les pierres
Des rivières asséchées
Elle chante toute l’année
A part le 14 juillet
Aux quatre coins des vignes gelées
Sème l’odeur des herbes fumées
Qui la fait naître et la pénètre
Muzika populaire
R: Muzika-zika-zika-zika-zika populaire
Soulage et fédère la
Muzika-zika-zika-zika-zika populaire
Soulage et fédère la
Dans les dédales des capitales
Petite cigale chante pour que dalle
Y’a plus de fourmi pour épargner
Que des mygales pour écraser
Notre soif de chanter
Notre soif de créer
Comme la flamme
Muzika popular
Nació de lágrimas por las plazas de España
Arrancando los dedos pa gritar tus sueños
Solo fuera que estas casa
Arráncame la vida música popular
R: Muzika-zika-zika-zika-zika populaire
Soulage et fédère-la
Muzika-zika-zika-zika-zika populaire
Soulage et fédère-la
Muzika-zika-zika-zika-zika populaire
Soulage et fédère-la
Muzika-zika-zika-zika-zika populaire
Soulage et fédère-la
Voce ça va
R: Você ça va ?
Cheguei chegando na Bahia
Você ça va ?
Cheguei chegando Itapoa
Você ça va ?
Cheguei chegando da Bahia
Você ça va ?
Cheguei chegando ahorita
Je trimballe mes malles depuis l’UNAM
De Mexico jusqu’à Paname
Remonte l’asphalte de la favela
Pas même de halte pour les bourgeois
C’est l’étreinte chaude de la colline
Qu’accroche mon linge au bout du fil
C’est l’étreinte chaude de la colline
Qui chasse mon spleen les jours de bruine
R: Você ça va ?
Cheguei chegando da Bahia
Você ça va ?
Cheguei chegando Itapoa
Você ça va ?
Cheguei chegando da Bahia
Você ça va ?
Cheguei chegando ahorita
T’as quelles nouvelles
Toi qui es si loin de la Tour Eiffel ?
On n’est pas né sous le même ciel
Mais on habite le même tunnel
Et WhatsApp nous réveille au corneille
Sous le soleil ou la grêle
R: Você ça va ?
Cheguei chegando na Bahia
Você ça va ?
Cheguei chegando de Oaxaca
Você ça va ?
Cheguei chegando Itapua
Você ça va ?
Cheguei chegando ahorita
Tanta lutta na favela
Tanto luto no seu morro (ad lib)
Comment c'est la nuit?
R: Comment c’est, Comment c’est
Comment c’est la nuit dans ton pays ? x 2
Qui joue qui jouit, qui pleure, qui meurt après minuit ?
Comment s’élancer se lancer
A l’assaut de la nuit
Le soleil s’est lassé
Des heures passées aux zénith
Enlacé
Laissant le jour naissant
Aux abysses aux absents des songes
Aux lumières des habits de mensonge
La nuit, céleste est ton festin
Coups de reins
Voix éreintée
Dans le cendrier
De l’eau bouillante
Coule sur tes seins
La nuit, céleste est ton festin
Elle danse jusqu’au matin
Jusqu’à ce que le jour empeste
Et retourne sa veste
R: Comment c’est, Comment c’est
Comment c’est la nuit dans ton pays ? x 2
Qui joue qui jouit, qui pleure, qui meurt après minuit ?
Comment c’est ? Comment commencer ? Comment c’est ? Commencer,
Comment c’est ? Commencer, comment commencer ? Comment c’est ?
Comment c’est ? Comment commencer ? Comment c’est ? Commencer,
Comment c’est ? Commencer, comment commencer ? Comment c’est ?
On la traverse dans l’ivresse
En cherchant ses caresses
On la traverse à toute vitesse
Pour éviter que la lumière perce
Nos tristesses, on la transgresse
Après minuit, elle est tendresse,
Elle est disgrâce avant la messe
Comment c’est la nuit de Séville
Comment c’est la nuit de Paris
Comment c’est la nuit de Delhi
Sans les pinceaux de Dali
Commencer c’est la nuit (*4)
Electriciudad
J’ai pas payé les factures
Pas descendu les ordures
Pas passé l’aspirateur
Pas purgé les radiateurs
J’ai pas payé la rupture
Pas remplacé la serrure
J’ai pas arrosé les plantes
Par regardé dans la fente
J’ai pas passé la serpillère
J’ai explosé la cafetière
Ma voiture à la fourrière
Amende.gouv.fr
J’ai cramé ta carte de crédit
Pas changé les draps du lit
J’ai pas attendu Engie
Pour allumer les bougies
R: C’que tu veux de moi
C’est de l’électricité
De me court-circuiter toute la soirée sur le canapé
C’que je veux de toi
C’est de l’électricité
Me faire escalader toute la journée sur le canapé
J’ai pas fini les gnocchis
Que tu m’as laissé pour midi
Pas mis sur Airbnb
Notre appart’ quand t’es parti
J’ai pas entendu les cris
De la voisine après minuit
Pas senti la fuite de gaz
Qu’embrase le 6
ème étage
J’ai pas répondu au flic
Ignoré la meuf du syndic
En descendant à Carrefour
J’ai zappé d’éteindre le four
J’ai pris du saumon nordique
Pour un dîner romantique
Par la caisse automatique
Pour voler c’est plus pratique
R: C’que tu veux de moi
C’est de l’électricité ‘
De me court-circuiter toute la soirée sur le canapé
C’que je veux de toi
C’est de l’électricité
Me faire escalader toute la journée sur le canapé
Electriciudad Electri-tri Electriciudad Electriciudad-dad
Un dîner à la bougie comme on est romantique à Paris
La ville électrique m’agrippe et m’étrippe (tripe)
Les huissiers chez moi s’essuient bien les doigts
Les huissiers chez moi s’essuient bien les doigts
Les déménageurs font valser les meubles
Et sans parapluie j’ai paraphé un avis d’expulsion mouillé
Les trottoirs en fleur les cafards les rats sont les devenus rois
Paris sans toit
Les trottoirs en fleur les cafards les rats sont les devenus rois
Paris sans toi
03h27
(Instrumental)
La scène est partout
Zarhzä se pavane à coup de savates
Des rues de Paname à Ouarza-Zarhzä (Acapella x4)
Zarhzaille
Calligramme gravé
On mesure pas le Graal
De surgir dans l’arène
Assoiffés par la Dalle
Ça crame comme sur Teffal
Pas traquenard dans la soute
On prend tout le monde sur la route
R : Et la scène est partout
A coup d’à coup d’à coup d’acouphènes
Et la scène est partout
En transe l’arène
Et la scène est partout
Où Larsen s’exprime
Les foules en rade poussent plus fort que le mistral
L’heure hertzienne…
Des fauves et des hyènes
Déchirez le rideau
La fin du chant des sirènes
Opéra sous lacrymo
Mégaphones toreros
Ont plongé sous acouphène
A l’assaut de la scène
C’est délétère…
Et ça s’perd dans les affaires
Impunité pour milliardaires
On consomme même la ménagère
Vous faites partie des actionnaires ?
A bientôt monsieur le commissaire
Visionnaires divisionnaires,
Ça bâtit Babel à l’envers
R : Et la scène est partout
A coup d’à coup d’à coup d’acouphènes
Et la scène est partout
En transe l’arène x2
Et la scène est partout
Où Larsen s’exprime
Les foules en rade poussent plus fort que le mistral
[pont instru]
Fous fêlés sous scellés
Voulez-vous amarrer à la scène ? x3
Fous fêlés sous scellés
Voulez-vous danser saoul ? Dansez-vous les…
Fou fêlé fait ce qu’on se crie
Fait l’effet circonscrit
La fosse est souillée,
Foulée sous les souliers
Projos sur les prolos
Sondier sonne la sentence
Fonce dans la fosse
Déboule, maboule, ma poule avec la houle
Des mots débridées, dépassés, des pensées du passé ressassées
Rescapées, posées sur des petits bouts de papier mâché
Grattez les cahiers, déclamez les idées sans piper les dés
Pas que le son qui nous fait la leçon mais laissons les saisons disséquer la censure
de la…
Pskratatouille Sonör
Tintamarre de toute part x4
Suintant
Tape dans tes tympans jusqu’à l’aurore
Vida loka
Des larmes d’alcool décollent
De tes yeux globuleux
Le soleil tape ta gueule de bois
Tu pleures sans savoir pourquoi
Dans le fond des nuits blanches
Débute l’avalanche
D’amours impossibles
Tu ressasses l’impasse
Où tu trépasses
Comme un cadavre ivre
Qu’on pousse sur scène
Pour chanter ses déboires
Qu’on retrouve le matin tremblant
La nuit tu brilles
Le jour moisis
Daron vagabond
Essuie tes larmes sur mon visage
Et tournera la page
Celle du vacarme et de la sueur
A faire l’amour à toute heure
R: C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vie sei la viu ?
Tu vis en course poursuite
Faut toujours, toujours tout faire vite
Taffe gamin maison crédit
C’est l’art de la jonglerie
L’amour c’est pour ceux qui ont du temps
Les bobos cadres intermittents
Qu’on croise dans le printemps
Dans les rues de Ménilmontant
Pour des bouts de sous pour des bouts de choux
Que tu te mets sans dessus dessous
Pour des bouts de sous pour des bouts de choux
Démarre sur les chapeaux de roue
R: C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vie sei la viu ?
[Pont instrumental]
R acapella : C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vida c’est la vida loca
C’est la vie sei la viu ?
Pour des bouts de sous pour des bouts de choux
Que tu te mets sens dessus dessous
Pour des bouts de sous pour des bouts de choux
Démarre sur les chapeaux de roue
À demain
A la sortie de l’école
J’te pousse dans la rigole
C’est déjà les vacances
Et moi le sud de la France
Mais j’aime pas les vacances
Les campings pommés près de Rians
Vagalame de Paname
Des métros, des p’tits tram
J’aime pas les vacances
Et ta sœur la balance
En plus on va nous casser not’ cabane
Celle qu’on a faite avec Jordan
J’aime pas les vacances
En famille c’est Byzance
Je t’écrirais bien une p’tite lettre
Mais j’connais pas ton adresse
R : A demain quand chacun se tire au loin
Dans le crachin des matins
On se revoit sur le chemin
Ou le ravin
A demain quand chacun se tire au loin
Dans le crachin des matins
On se revoit sur le chemin
Ou le ravin
Y’a comme un nuage de fumée
Qui navigue au dessus de nos soirées
Y’a comme une odeur de cramé
De la télé que t’as mise sur le bûcher
Quand je m’enjaille, tu dérailles
Ramène ton texte et la marmaille
Crache ces mots sortant de ta tête
Ces trémolos lâche la laisse
On déblatère sur des rondins
Les rêves amers de p’tits lutins
Embarque la nuit et ses conneries
Dans un pari on prend Bastille
Comme on frôle la vie
Comme on flaire ces nuits
Celles qui ravivent nos corps
Et réveillent la chienlit
Comme on frôle la vie
Comme nous flairent ces filles
Celles qui déshabillent nos corps
Et ravivent nos conneries
R : A demain quand chacun se tire au loin
Dans le crachin des matins
On se revoit sur le chemin
Ou le ravin
A demain quand chacun se tire au loin
Dans le crachin des matins
On se revoit sur le chemin
Ou le ravin
Quand on se lâche dans les gares
Au coup de hache d’un « plus tard »
Quand on se lâche dans les gares
Crache un dernier mollard
La p’tite gerbe du matin
C’est ton rhum qui me revient
Je pourrai pas rater ce train
Y’a que ta gueule qui me retient
Quand tu rentres moi j’repars
Quand j’reviens tu te rebarres
On se revoit dans six ans
Dans un square des balkans
T’auras retrouvé un autre pays
Qui n’existe pas sur Mappy
T’auras retrouvé ta mexicaine
Qui t’a rendu fou une semaine
Peut-être bien que quelqu’un de nos frangins
Aura un p’tit bambin
Je t’écrirais bien une p’tite carte
Mais j’connais pas ton appart’
R : A demain quand chacun se tire au loin
Dans le crachin des matins
On se revoit sur le chemin
Ou le ravin
A demain quand chacun se tire au loin
Dans le crachin des matins
On se revoit sur le chemin
Ou le ravin