Saoul'Orage - Paroles
Danser saoul
Comme on fonce dans l’vide, ivres de la route
Pour vivre sur scène, jamais l’cœur qui traine
C’est encore lui qui parle et qui nous martelle
Attrape l’étincelle avant que s’éteint le ciel
J’ai comme un peu d’Cévennes dans les veines
Un morceau d’Chiapas collé aux godasses
Si l’averse du fric nous cadenasse
Sortons les caillasses, les trompettes
Envahissons les rues, les places
En musique on vous terrasse
Refrain : Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Puisqu’il pleut des cordes tirons fort
Echarpés, rieurs, frimons sobre
La pluie rince mon confort
Simagrées d’ailleurs coulent sur mon corps
Et j’ai toujours l’appétit pour graille
Même si un peu la tête qui tournoille
J’attends pas qu’la bêtise nous gagne
J’taille et j’étale mes trouvailles
Refrain : Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Les aiguilles de vitesse s’affolent au compteur
Et le camion d’Momo nous claque dans l’heure
Ô benne d’acier bien accrochée
Bonne à jeter sur la route, ça s’voûte
On refait le concert sur un parking désert
Pouce levé en errance sur les routes de la chance
Vos étreintes filantes nous arrachent au silence
Comme le vent nous traverse et nous monte à la tête
J’ai comme un peu d’Cévennes dans les veines
Un morceau d’Chiapas collé aux godasses
Si l’averse du fric nous cadenasse
Sortons les caillasses, les trompettes
Envahissons les rues, les places
En musique on vous terrasse
Refrain : Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul (Ad lib)
Pour vivre sur scène, jamais l’cœur qui traine
C’est encore lui qui parle et qui nous martelle
Attrape l’étincelle avant que s’éteint le ciel
J’ai comme un peu d’Cévennes dans les veines
Un morceau d’Chiapas collé aux godasses
Si l’averse du fric nous cadenasse
Sortons les caillasses, les trompettes
Envahissons les rues, les places
En musique on vous terrasse
Refrain : Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Puisqu’il pleut des cordes tirons fort
Echarpés, rieurs, frimons sobre
La pluie rince mon confort
Simagrées d’ailleurs coulent sur mon corps
Et j’ai toujours l’appétit pour graille
Même si un peu la tête qui tournoille
J’attends pas qu’la bêtise nous gagne
J’taille et j’étale mes trouvailles
Refrain : Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Les aiguilles de vitesse s’affolent au compteur
Et le camion d’Momo nous claque dans l’heure
Ô benne d’acier bien accrochée
Bonne à jeter sur la route, ça s’voûte
On refait le concert sur un parking désert
Pouce levé en errance sur les routes de la chance
Vos étreintes filantes nous arrachent au silence
Comme le vent nous traverse et nous monte à la tête
J’ai comme un peu d’Cévennes dans les veines
Un morceau d’Chiapas collé aux godasses
Si l’averse du fric nous cadenasse
Sortons les caillasses, les trompettes
Envahissons les rues, les places
En musique on vous terrasse
Refrain : Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Et s’il pleut sans fin c’est qu’il nous faut danser sous l’orage
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul
Danser saoul (Ad lib)
Bouge ton boule
Faut qu’ça suinte de l’absinthe
Que tu t’colles contre les enceintes
Boule de suif qui s’rebiffe
Que tu sois captif en kiffe
Pas d’esbroufe dans ta touffe
Du barouffe dans tes tiffs
Que tu plaques ta flaque qui claque
A ton anorak
J’veux qu’ça mouille le moindre petit carreau
De Rio à Monte Carlo
Que ça dégouline
Sur l’échine qui se dandine
J’veux d’la sueur à dépenser
Du dancefloor à dépecer
Tout c’que j’veux, tout c’que j’veux, tout c’que j’veux
C’est qu’tu bouges ton boule
R : Bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule x 4
Fouille dans la foule pour la furie qui défoule,
Et tu mouilles, t’en est molle, ya qu’les fous qui parlent aux folles,
Faut qu’on douille, pour qu’on souille, pour qu’on déflore le dancefloor,
Jette ta peur par tes pores, ceux qui restent propres sont des porcs,
J’te respecte si s’évapore ton égo et tes peaux mortes,
J’te dépouille de ta sueur, mets ton corps sur haut parleur,
Faut qu’on noie les beaux parleurs, qu’on aboie notre chaleur,
Qu’on attache ton air hâbleur sous les chevilles de ta sœur !
R : Bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule x 4
Pont : Raie d’amour, raie d’amour, raie d’a- raie d’a- raie d’amour x 1000
Que tu t’colles contre les enceintes
Boule de suif qui s’rebiffe
Que tu sois captif en kiffe
Pas d’esbroufe dans ta touffe
Du barouffe dans tes tiffs
Que tu plaques ta flaque qui claque
A ton anorak
J’veux qu’ça mouille le moindre petit carreau
De Rio à Monte Carlo
Que ça dégouline
Sur l’échine qui se dandine
J’veux d’la sueur à dépenser
Du dancefloor à dépecer
Tout c’que j’veux, tout c’que j’veux, tout c’que j’veux
C’est qu’tu bouges ton boule
R : Bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule x 4
Fouille dans la foule pour la furie qui défoule,
Et tu mouilles, t’en est molle, ya qu’les fous qui parlent aux folles,
Faut qu’on douille, pour qu’on souille, pour qu’on déflore le dancefloor,
Jette ta peur par tes pores, ceux qui restent propres sont des porcs,
J’te respecte si s’évapore ton égo et tes peaux mortes,
J’te dépouille de ta sueur, mets ton corps sur haut parleur,
Faut qu’on noie les beaux parleurs, qu’on aboie notre chaleur,
Qu’on attache ton air hâbleur sous les chevilles de ta sœur !
R : Bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule, bouge ton boule x 4
Pont : Raie d’amour, raie d’amour, raie d’a- raie d’a- raie d’amour x 1000
J'tize un peu trop
Saoul je marche de travers
Souvenirs pas très claires
Souvent je galère
Sous sales relents d’éther
Déter déter | j’me rentre dans mon ter ter
J’espère un verre | en vain sur l’itinéraire
Cerveau encore en brume
Mes pieds se heurtent au bitume
Petit matin qui fume
C’est bien ma tête que j’exhume
Je n’suis plus mon instinct
Qui s’est perdu en ch’min
Dans les rues d’la capitale c’est
Mon portable qui me fait rentrer
J’ai pour principe non démodé
De facilement m’accoutumer
A l’ivresse plutôt bon marché
Standing d’ébriété. Je-fais-
D’la-psy-cho-lo-gie-de-trot-toir
A-ris-quer-mon-der-nier-mou-choir
J’débale cash ma galette, victoire
Avec des p’tits morceaux d’histoires
Perdant
Sur tout la ligne du Noctilien
J’fais des allers-retour pour gagner des points
D’vie
Alcooglycémie chronique
Dose quotidienne de Saint Patrick
Pour certains c’est problématique
L’alcool ne me fout plus la trique
Refrain : J’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois j’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois qu’j’tize un peu trop
Surtout quand il est un peu tôt
Ça s’passe un vendredi soir
Pas tard, bonsoir
J’connais qu’la moitié d’histoire
Et la populace, un quart
Encore j’me compte dans l’miroir
J’connais pas un seul loubard
Ça joue les traders en r’tard
Cravates qui trempent dans l’Ricard
In-terminable-con-versation
Dans l’état j’ai que deux options
Soit je joue les prolongations
Soit je pars en quête de houblon
Embrigadé dans un traque
NARguilé mort donc j’attaque
BARman sert moi un bon Jack
DANiel est d’jà tout patraque
Renard de soirée
J’ai l’flaire affûté
Quand il faut téter
L’alcool frelaté
Ça va pas ça va passer
Quand je trinque je troque
ma toque du type qui tronque les traits de trop
Contre une trappe de tripes qui beuglent
L’amour flou rend aveugle
Refrain : J’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois j’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois qu’j’tize un peu trop
Surtout quand il est un peu tôt
Pont musical
Je passe à l’attaque
Pète le pack
Passe à la matraque
Mon poids en cognac
Reprends le mic ! Whoo !
Moi mon sevrage
C’est un breuvage
De vingt ans d’âge
Que je saccage, braquage !
Certains me prennent pour un sauvage
Mais c’est leur putain d’jungle qui fait naufrage
Si je suis né prématuré
C’était pour pouvoir téter
Tel un Œdipe fanatique
Le sein de ma mère alcoolique
Saoul je marche de travers
Souvenirs pas très claires
Souvent je galère
Sous sales relents d’éther
Pont : Trou trou d’mémoire, j’bois comme un trou d’mémoire
Trou trou d’mémoire, j’bois comme un trou d’mémoire
Je passerai l’arme à droite
Après l’armagnac x4
Souvenirs pas très claires
Souvent je galère
Sous sales relents d’éther
Déter déter | j’me rentre dans mon ter ter
J’espère un verre | en vain sur l’itinéraire
Cerveau encore en brume
Mes pieds se heurtent au bitume
Petit matin qui fume
C’est bien ma tête que j’exhume
Je n’suis plus mon instinct
Qui s’est perdu en ch’min
Dans les rues d’la capitale c’est
Mon portable qui me fait rentrer
J’ai pour principe non démodé
De facilement m’accoutumer
A l’ivresse plutôt bon marché
Standing d’ébriété. Je-fais-
D’la-psy-cho-lo-gie-de-trot-toir
A-ris-quer-mon-der-nier-mou-choir
J’débale cash ma galette, victoire
Avec des p’tits morceaux d’histoires
Perdant
Sur tout la ligne du Noctilien
J’fais des allers-retour pour gagner des points
D’vie
Alcooglycémie chronique
Dose quotidienne de Saint Patrick
Pour certains c’est problématique
L’alcool ne me fout plus la trique
Refrain : J’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois j’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois qu’j’tize un peu trop
Surtout quand il est un peu tôt
Ça s’passe un vendredi soir
Pas tard, bonsoir
J’connais qu’la moitié d’histoire
Et la populace, un quart
Encore j’me compte dans l’miroir
J’connais pas un seul loubard
Ça joue les traders en r’tard
Cravates qui trempent dans l’Ricard
In-terminable-con-versation
Dans l’état j’ai que deux options
Soit je joue les prolongations
Soit je pars en quête de houblon
Embrigadé dans un traque
NARguilé mort donc j’attaque
BARman sert moi un bon Jack
DANiel est d’jà tout patraque
Renard de soirée
J’ai l’flaire affûté
Quand il faut téter
L’alcool frelaté
Ça va pas ça va passer
Quand je trinque je troque
ma toque du type qui tronque les traits de trop
Contre une trappe de tripes qui beuglent
L’amour flou rend aveugle
Refrain : J’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois j’crois qu’j’tize un peu trop
J’crois qu’j’tize un peu trop
Surtout quand il est un peu tôt
Pont musical
Je passe à l’attaque
Pète le pack
Passe à la matraque
Mon poids en cognac
Reprends le mic ! Whoo !
Moi mon sevrage
C’est un breuvage
De vingt ans d’âge
Que je saccage, braquage !
Certains me prennent pour un sauvage
Mais c’est leur putain d’jungle qui fait naufrage
Si je suis né prématuré
C’était pour pouvoir téter
Tel un Œdipe fanatique
Le sein de ma mère alcoolique
Saoul je marche de travers
Souvenirs pas très claires
Souvent je galère
Sous sales relents d’éther
Pont : Trou trou d’mémoire, j’bois comme un trou d’mémoire
Trou trou d’mémoire, j’bois comme un trou d’mémoire
Je passerai l’arme à droite
Après l’armagnac x4
Dehors
R : Faire taire les canonniers
Canoë à l’eau est nassé
Tant que l’eau est salée, salauds
Faire taire les canonniers
Tant qu’est là ton o sea
Tant qu’est là ton océan
Jette nous dans le foin
Où se goinfrent les fous
Où se fourrent les amours
Des enfants de basse cours
Il s’étire des jours
Tenant sur jambe de bois
Résistants de l’hiver
A goulots d’cachaça
Dehors
Renifle un peu et cache-moi pas les yeux
Dehors
Ca détonne d’impulsions quand on fonce dans l’décor à 2000 dans l’sillon
Rendez-nous la braise et les grands courants d’herbe
Où nos jambes imberbes tracent des foulées
Aux fumées orangées d’la nuit
Il ressort des orties, des visages d’enduits
Braillant l’amour d’la broussaille
Les relents de la fête me relancent
A tue-tête
Une musique lancinante
brise mes larmes ruisselantes
Dehors
Renifle un peu et cache-moi pas les yeux
Dehors
Ca détonne d’impulsions quand on fonce dans l’décor à 2000 dans l’sillon
Il s’étire des jours
Tenants sur jambes de bois
résistants de l’hiver
A goulot d’cachaça
Au dedans si longtemps cadenassés
Des absents
Au dehors bourgeonnant
Au dedans si longtemps cadenassés
Des absents
Au dehors mille trésors
A l’étreinte de tes seins
La rosée s’est posée
Qui mouille
du ciel ou la terre ?
La brume est des matins
On a creusé nos lits
Dans les hautes herbes mouillées
Il y a les plis des tentes qu’on a jamais plantées
On préfère s’enrouler dans les touffes d’herbes
Pour se livrer s’enivrer
Débouler en rouleau d’printemps
Dans les ronces poilues
Et s’enfoncer dans les clairières
Aux chatouillis d’fougères
Si tu veux partir loin
Prends les rails au fond du jardin
Si tu veux partir loin
Prends les rails au fond du jardin
R : Faire taire les canonniers
Canoë à l’eau est nassé
Tant que l’eau est salée, salauds
Faire taire les canonniers
Tant qu’est là ton o sea
Tant qu’est là ton océan
Canoë à l’eau est nassé
Tant que l’eau est salée, salauds
Faire taire les canonniers
Tant qu’est là ton o sea
Tant qu’est là ton océan
Jette nous dans le foin
Où se goinfrent les fous
Où se fourrent les amours
Des enfants de basse cours
Il s’étire des jours
Tenant sur jambe de bois
Résistants de l’hiver
A goulots d’cachaça
Dehors
Renifle un peu et cache-moi pas les yeux
Dehors
Ca détonne d’impulsions quand on fonce dans l’décor à 2000 dans l’sillon
Rendez-nous la braise et les grands courants d’herbe
Où nos jambes imberbes tracent des foulées
Aux fumées orangées d’la nuit
Il ressort des orties, des visages d’enduits
Braillant l’amour d’la broussaille
Les relents de la fête me relancent
A tue-tête
Une musique lancinante
brise mes larmes ruisselantes
Dehors
Renifle un peu et cache-moi pas les yeux
Dehors
Ca détonne d’impulsions quand on fonce dans l’décor à 2000 dans l’sillon
Il s’étire des jours
Tenants sur jambes de bois
résistants de l’hiver
A goulot d’cachaça
Au dedans si longtemps cadenassés
Des absents
Au dehors bourgeonnant
Au dedans si longtemps cadenassés
Des absents
Au dehors mille trésors
A l’étreinte de tes seins
La rosée s’est posée
Qui mouille
du ciel ou la terre ?
La brume est des matins
On a creusé nos lits
Dans les hautes herbes mouillées
Il y a les plis des tentes qu’on a jamais plantées
On préfère s’enrouler dans les touffes d’herbes
Pour se livrer s’enivrer
Débouler en rouleau d’printemps
Dans les ronces poilues
Et s’enfoncer dans les clairières
Aux chatouillis d’fougères
Si tu veux partir loin
Prends les rails au fond du jardin
Si tu veux partir loin
Prends les rails au fond du jardin
R : Faire taire les canonniers
Canoë à l’eau est nassé
Tant que l’eau est salée, salauds
Faire taire les canonniers
Tant qu’est là ton o sea
Tant qu’est là ton océan
Ouvrier
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
T’as pas d’argent, t’as pas de fric, t’as pas de flouz, t’as pas d’pognon
La maille de Dijon
Y’a qu’en moutarde que t’en as à foison
Dans ton usine de production
Tu travailles toute la journée
Sous le rythme des machines
Rythme rapide et endiablé
Qui te fait courber l’échine
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
La haine du patronat
Tu la cultives dans ton jardin
A côté des choux et des petits pois (“les petits pois!”)
Mais qui pourrait t’en vouloir enfin ?
Car quand tu demandes une augmentation
C’EST NON ! C’EST NON !
Quand tu leur exposes les difficultés du métier
Ils te menacent de te renvoyer
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
La phrase favorite de ton boss
C’est : « Tu fermes ta gueule et tu bosses »
Le reste ne te regarde pas
D’après eux tu n’es pas assez qualifié pour ça
Tu attends en vain des jours meilleurs
Mais le frigo vide te ramène vite à la réalité
Il va t’en falloir beaucoup des heures supplémentaires
Pour remplir ce garde-manger
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
Le seul plaisir que tu puisses avoir
Le soir quand tu rentres du boulot
C’est d’aller dans un bon bar
Et refaire le monde avec tes potos !
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
T’as pas d’argent, t’as pas de fric, t’as pas de flouz, t’as pas d’pognon
La maille de Dijon
Y’a qu’en moutarde que t’en as à foison
Dans ton usine de production
Tu travailles toute la journée
Sous le rythme des machines
Rythme rapide et endiablé
Qui te fait courber l’échine
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
La haine du patronat
Tu la cultives dans ton jardin
A côté des choux et des petits pois (“les petits pois!”)
Mais qui pourrait t’en vouloir enfin ?
Car quand tu demandes une augmentation
C’EST NON ! C’EST NON !
Quand tu leur exposes les difficultés du métier
Ils te menacent de te renvoyer
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
La phrase favorite de ton boss
C’est : « Tu fermes ta gueule et tu bosses »
Le reste ne te regarde pas
D’après eux tu n’es pas assez qualifié pour ça
Tu attends en vain des jours meilleurs
Mais le frigo vide te ramène vite à la réalité
Il va t’en falloir beaucoup des heures supplémentaires
Pour remplir ce garde-manger
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère
Le seul plaisir que tu puisses avoir
Le soir quand tu rentres du boulot
C’est d’aller dans un bon bar
Et refaire le monde avec tes potos !
Ouvrier lève ton verre
A toutes ces années de galère
Et fais-le avec brio
Dans un bon bistrot
Ouvrier de la Terre
Lève donc ta chope en l’air
Ouvrier qui désespère
Avec ton salaire de misère